CENI: une plateforme réitère sa confiance aux délégués de la société civile en poste

La coordination nationale de la Grande Commission d’Education civique et observation électorale (EDUCIEL) a dénoncé le comportement qu’elle juge résultant d’une manipulation de certains acteurs de la société civile qui ont exigé la démission de Corneille Nangaa et de tous leurs délégués à la CENI. Elle l’a dit au cours d’une mise au point ce 26 janvier 2017 à Kinshasa.

<span style="font-weight: 400;">Cette plateforme qui dit réunir en son sein plus de 300 organisations impliquées dans l'éducation civique et électorale a estimé que la démarche d’une autre frange de la société civile qui réclame le départ de Nangaa, </span><span style="font-weight: 400;">de Elodie Ntamuzinda et de Jean-Baptiste Ndundu</span><span style="font-weight: 400;"> n’est pas opportune. Elle affirme qu’elle renouvelle par la même occasion sa confiance à ces 3 délégués.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">« Toute tentative de la déstabilisation de la CENI à travers les délégués de la société civile est inopportune et transpire de la manipulation. </span></i><i><span style="font-weight: 400;">La grande commission d’éducation civique et observation électorale se joint donc à la voix de toutes les confessions religieuses et celles d’autres composantes de la société civile pour réitérer sa confiance aux délégués de la société civile à la CENI »</span></i><span style="font-weight: 400;">, lit-on dans le document. </span></blockquote>
Pour EDUCIEL, remplacer les délégués actuels de la société civile à la CENI reviendrait à trahir le peuple congolais.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« Nous sommes cette société civile en face de la centrale électorale qui doit être plutôt encouragée dans son travail qu’il abat, car faire tomber dans l’eau le 8 millions d’enrôlés à ce jour (…) semble cracher sur ce peuple qui manifeste  son engouement autour de cette opération (…). »</em></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Le 25 janvier dernier, une frange de la société civile avait exigé le départ de tous les délégués de la société civile à la CENI, les accusant d’être responsables de la non tenue des élections dans le délai constitutionnel. </span><i><span style="font-weight: 400;">  </span></i>

Franck Ngonga (<a class="ProfileHeaderCard-screennameLink u-linkComplex js-nav" href="https://twitter.com/franck_ngonga">@<span class="u-linkComplex-target">franck_ngonga</span></a>)

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