Alors que la fin des travaux du dialogue a été renvoyée au vendredi 30 décembre 2016, la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) invite les acteurs impliqués dans la conclusion d’un éventuel accord à son issue à se comporter en « hommes d’Etat ». « Nous attendons de ces discussions un calendrier contraignant avec des dates précises pour les élections et une période transitoire qui ne dépasse pas une année », à en croire son coordonnateur Jonas Tshiombela.
A défaut des élections cette année, Jonas Tshiombela appelle les différentes parties à prendre des mesures conséquentes. Il propose la mise sur pied des mécanismes de gestion consensuelle.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« C’est une période où personne n’a gagné d’élection, personne n’en a perdue. C’est alors une période qui exige un mécanisme de gestion consensuelle inclusive, incluant toutes les parties majeures de la vie politique de notre pays, une gestion partagée, concertée », a déclaré le Coordonnateur de la NSCC.</blockquote>
Tout en insistant sur le respect de « l’esprit et de la lettre de la Constitution », Jonas Tshiombela estime que la sortie de la crise passe par une confiance mutuelle entre les différents protagonistes. « Ceux-ci ne devraient prendre en compte que les aspirations du peuple » a-t-il martelé.
Caleb Kazadi