Les Léopards de de la République démocratique du Congo (RDC) sont à quelques encablures de la Coupe du Monde monde 52 ans plus tard. Les Super Eagles sont passés à la trappe dimanche 16 novembre 2025 à la finale des barrages africains (4-3) aux tirs au but.
Les Nigérians pressaient très fort dès l’entame. Les congolais ne parvenaient pas à poser le cuir à terre. Ils se dégageaient à la porte pièce. Un temps de flottement qui profitait gravement à Onyeka. Arthur Masuaku absent contre les Lions se troue sur sa relance plein axe du cuir de la talonnade. Derrière le milieu de terrain de Brentford ne pardonnait pas Mpasi avec une frappe à bout portant à la 3e minute. Le milieu en losange nigériane caporaliser le ballon à ce premier quart d’heure. Mukau frôlait d’être tenu pour responsable d’une perte de ballon dangereuses qui aurait pu profiter à Victor Osimhen. Les congolais se reprenaient vite par l’entremise de son jeu lillois. Les finalistes malheureux de la dernière CAN lâchaient la bataille du milieu. Mechack Elia sur le flanc droit gagnait de fautes sur lui : pressing, replis l’ancien corbeau rêvetait la veste de l’homme de la première période.
Mukau récupère haut le ballon à Chukwueze au bénéfice d’Elia qui décale Bakambu dans la verticalité, le meilleur buteur des Léopards dans ces éliminatoires (4 buts) piquait dans l’axe d’un contre appel soyeux et héritait dans la foulée d’un centre fort de Bakambu contré par Ndindi pour le catapulter au fond à la 32 minute. Cette égalisation en transition rapide sonnait la révolte de la domination sans précédente des Léopards. Bakambu, Mbuku, Elia acculaient le premier lanceur des Eagles pour maintenir très haut le bloc. La partie migrait à un sens unique. Les fautes se multipliaient dans cinq derniers mètres de Nwabali. Mukau et Sadiki partout sur le terrain facilitaient toute coordination dans largeur. À l’heure de jeu l’ancien de Maline tentait une frappe angle opposé à la 55e minute. Noah Sadiki dix minutes plus tard était très proche d’occasionner un penalty, visiblement bousculer par le latéral Frédérick. L’arbitre marocain Jalal Jayed ne pointait pas le petit point blanc sans même songer aller voir la VAR. Bakambu tel un diable se battait dans l’axe. Le danger virait à son summum. La seconde partie sera bleue dans les combinaisons latérales, verticales : le onze faisait montre d’envie inlassable. Les entrées de Brian Cipenga et Mayele apportaient les mouvements et la folie sur le front. À la 84e minute : Cipenga et Mayele se faisaient signalés hors jeu sur une récupération haute. Bissaka y allait à son retourné accrobatique à la 90e minute avant que la prolongation n’intervienne. La RDC pousse, le Nigeria plie mais ne rompt pas. Mayele faisait chargé Nwabali à la 94e minute. Son but se voyait refusé. La domination demeurait pour les fauves tricolores. Michel-Ange Balikwisha centrait Sadiki à la reprise au point de penalty son but finissait par être refusé à la 109e minute.
Le petit frère de William se muait à un oppresseur. Il ne lâchait pas pendant que Desabre faisait le choix de faire sortir Mpasi pour Fayulu sur vœu du premier pré-cité. « We Are RDC. Nanu esili te, rendez-vous au Mexique. Merci à tous pour le soutien de fou.Bendele ekweyate », a-t-il écrit le gardien de Havre sur ses réseaux.
Alors que les tirs au but se dessinaient Mbemba sur une dernière balle de Cipenga etait encore tout prêt de trouver d’éteindre les lampions à la 120e minute + 1 comme face aux Lions indomptables. Le coup de casque du capitaine échouait miraculeusement aux gants de Nwabali. Samuel Moutoussamy et Chidozie Awaziem s’échouaient en premiers à l’exercice. Fayulu sera l’héroïque devant Victor Moses. Noah bottait bien à son tour pour donner le large. Tuanzebe se ratait alors. Fiston Mayele maintenait alors la cadence avec un contre pied parfait. Michel-Ange Balikwisha allumer une frappe sous la barre pendant que Fayulu prenait le meilleur sur Ndidi. Chancel Mbemba en capitaine courage envoyait la RDC au Mexique.
Jenovic Lumbuenadio