Aux confins du pouvoir judiciaire congolais, une tempête s'est levée. D'un côté, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, figure tutélaire d'une réforme ambitieuse visant à éradiquer les tentacules de la corruption et à restaurer l'intégrité du système. De l'autre, les magistrats, gardiens du temple de la justice, s'élèvent contre ce qu'ils perçoivent comme une ingérence excessive dans leurs prérogatives.
Mutamba, tel un justicier moderne, brandit l'épée de la réforme contre les réseaux mafieux qui gangrènent le système judiciaire. Il dénonce les pratiques malsaines, les magouilles et les compromissions qui minent la confiance des citoyens en leur justice. Sa croisade, empreinte d'une détermination sans faille, a pour objectif de rendre à la justice sa noblesse d'antan.
Les magistrats, quant à eux, se sentent menacés dans leur indépendance. Ils craignent que cette volonté de réforme ne débouche sur une instrumentalisation de la justice au service d'intérêts politiques. Ils dénoncent des méthodes jugées expéditives et des atteintes à la séparation des pouvoirs.