Caricature : Kabuya sur une chaise éjectable !

Les bruits autour d’Augustin Kabuya n’ont pas encore pris fin. Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) traverse une tempête qui peut ou non l’éjecter de son poste dans le parti au pouvoir. Il est désavoué par une partie de membres, des combattants et des cadres pour différentes raisons dont la corruption, la gestion opaque et centralisée sur sa personne.

La tourmente est telle que les cadres s’expriment ces derniers jours, soit par lettre publique ou conférence de presse, pour soutenir ou désavouer l’autorité du parti. A l’instar de l’ancien ancien ministre de la santé et cadre de l’UDPS, Éteni Longondo, qui a été l’un des premiers à élever la voix. Il a adressé une lettre à Augustin Kabuya pour rectifier le tir car selon lui, le parti est en train de sombrer.

Par la suite, plus de 30 secrétaires nationaux ont fait la même chose, en signant un communiqué commun désavouant Augustin Kabuya, réclamant son départ à ce poste. Le président du parti RDT, Sylvain Mutombo aussi cadre de l’UDPS, a tenu une conférence de presse pour brandir des preuves de la mauvaise gestion, proposant la mise en place d’une cellule de crise pour recadrer les choses. 

Des proches d’Augustin Kabuya ont également répliqué, prenant sa défense. Aussi, à l'issue d'une réunion extraordinaire vendredi 12 juillet dernier, à Kinshasa, l'exécutif de l'UDPS a renouvelé sa confiance à Augustin Kabuya qu'il encourage de poursuivre sans désemparer la mise en application des recommandations et résolutions issues de la retraite de Kisantu.