Maguy Mata Lumungu, prévenue et propriétaire de l’auberge Chez Momo où avait été hébergé Christian Malanga, a requis sa mise en liberté provisoire. C’était à l’audience de ce vendredi 14 juin 2024 dans l’affaire du coup d’état manqué et de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe.
Prenant la parole lors de l’audience, les avocats de la prévenue ont affirmé que Christian Malanga s’est présenté à l’auberge Chez Momo pour y être hébergé en utilisant une fausse qualité et une fausse identité ; ils estiment la détention de leur cliente irrégulière et demande sa mise en liberté provisoire.
Ils ont ainsi demandé au tribunal de « de constater que cette situation est contraire à la loi, et qu'il plaise au tribunal d'accorder la liberté provisoire à mon client, de déclarer votre juridiction incompétente parce que ces sont des civil et n'ont aucun rien avec l'armée, d'ordonner la restitution des tous les bien qui ont été confisqué. D'ordonner l'évacuation des militaires des services de renseignements ».
Tous les prévenus sont poursuivis pour terrorisme, détention illégale d’armes de guerre, tentant d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtres, financement du terrorisme. Des infractions punissables jusqu’à la peine de mort, laquelle pourrait être exécutée en vertu de la levée du moratoire intervenue le 13 mars 2024.