Le ministère public a présenté son réquisitoire ce mercredi 31 mai 2024 dans l'affaire l'opposant à trois chefs de guerre poursuivis pour crimes contre l'humanité dans les territoires de Shabunda, Walungu, Mwenga et Kabare au Sud-Kivu.
Au cours de l’audience, l'officier du ministère public a demandé aux juges de la cour militaire de reconduire la peine de la cour militaire, qui condamne Alimasi Masudi Frédéric à la perpétuité, et 20 ans pour Mwilo Katindi alias Masunzu et Samitamba Mekese alias Kaburi ni Wazi.
Le ministère public réclame la perpétuité pour Ndarumanga et aussi reconduire la même peine pour le chef milicien Bralima mais ses deux hommes condamnés à des peines entre 20 et 10 ans de servitude pénale principale.
Côté victimes, elles se sont limitées aux postulations des dommages et intérêts auxquelles les prévenus étaient condamnés conjointement avec l'Etat congolais qui se résument en la prise en charge psychologique et médicale en plus des indemnités en termes d'argent.
Les réquisitoires du ministère public ont été favorables aux parties victimes.
En date du 23 mai, la cour militaire du Sud-Kivu a ouvert le procès en appel de trois chefs miliciens condamnés pour crimes contre l’humanité dans les territoires de Shabunda, Walungu et Mwenga, au Sud-Kivu notamment Il Frédéric Masudi Alimasi dit Koko Di Koko, Mabuli alias Bralima, Mbaho Munyololo dit Ndarumanga.
Au premier degré, Alimasi Masudi Frederic dit Koko Di Koko est condamné à la prison à vie en novembre 2019.
Mbaho Munyololo dit Ndarumanga était également condamné à la servitude pénale à perpétuité pour crimes contre l’humanité par meurtre, viol, esclavage sexuel, emprisonnement et participation à un mouvement insurrectionnel le 15 mai en 2023 par le tribunal de garnison d’Uvira, siégeant en chambre foraine à Mwenga.
Et le troisième, Mabuli dit Bralima qui était condamné par le tribunal militaire garnison de Bukavu le 1er mars 2023 avec trois miliciens de son groupe armé Raia Mutomboki Bralima, à des peines allant de dix et vingt ans de prison pour meurtre, viol, esclavage sexuel, torture et autres actes inhumains.
Justin Mwamba