Lualaba : des présumés violeurs d’une jeune femme arrêtés à Kolwezi 

Stop aux violences faites aux femmes. Ph. ACTUALITE.CD
Stop aux violences faites aux femmes. Ph. ACTUALITE.CD

Trois hommes ont été arrêtés à Kolwezi (Lualaba) samedi. Ils sont accusés d’avoir violé une dame âgée d’une vingtaine d’années. Les présumés coupables, présentés à la presse en présence du ministre provincial de l'Intérieur, Déodat Kapenda wa Kapenda, avoir entre 15 et 17 ans d’âge.

La scène s’est déroulée dans la soirée du 9 février au quartier Kasulo, dans la commune de Manika. 

Selon la Commissaire Général en charge des actions humanitaires, affaires sociales, genre famille et enfants qui a rencontré la victime et les présumés violeurs, il est inacceptable que le Lualaba enregistre ce genre cas. 

"Sur son chemin, une jeune femme mariée qui venait du quartier latin vers son domicile s'est fait attaquer par une meute de jeunes prédateurs sexuels, minis d’armes blanches, notamment des machettes et couteaux. Ces jeune garçons l'ont sérieusement menacée jusqu'à passer à l'acte sexuel à tour de rôle. Ils ont utilisé le téléphone de la jeune mariée pour filmer cet ébat sexuel sans consentement. Ensuite, la vidéo fera le tour des réseaux sociaux jusqu’à nous alerter. " Explique Natalie Lunda Ngandu à Actualité.cd

Pour la commissaire du genre famille et enfants, les présumés violeurs doivent subir la rigueur de la loi pour que cela serve de leçon aux autres. 

"Quand j'ai reçu le coup de fil de mon collègue de l'intérieur qui m'a confirmé l'arrestation de ces présumés violeurs, je suis allée à la police pour les voir. Si la justice établissait qu'ils sont mineurs d'âge, le Tribunal pour enfant fera son travail. Ils doivent être punis sévèrement pour que cela donne serve’ de leçon. J’ai également rencontré la victime qui se trouve à l'hôpital général de référence Mwangeji. Elle est sous traitement. Nous suivons de plus près le dossier, surtout que nous nous approchons du mois de la femme », a ajouté la commissaire du genre. 

Pendant ce temps, un procès en flagrance sera organisée, selon les sources judiciaires. 

 

Timothée Prince ODIA