Caricature : l’opposition entre la cour constitutionnelle et l’article 64 de la constitution

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Caricature Kash/ACTUALUTE.CD

Après l’élection du 20 décembre 2023, l’opposition fait entendre de plus en plus sa voix. Unanimes dans leurs dénonciations, les leaders de cette opposition rejettent les résultats issus des scrutins qui ont été prolongés à certains endroits jusqu’à près d’une semaine. Plusieurs autres irrégularités qu’ils relèvent font leur argumentaire pour ne pas être de mèche avec les résultats provisoires publiés par la CENI.

Après avoir constitué deux blocs, un autour de Moïse Katumbi et un autre autour de Martin Fayulu, près de 10 candidats présidents de la République hausse le ton, exigeant l’annulation de ces élections. Ils ont signé un document demandant de refaire les élections avec une centrale électorale recomposée. Il s’agit de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Dénis Mukwege, Théodore Ngoy, Floribert Anzuluni, Delly Sesanga, Franck Diongo, Matata Ponyo et Seth Kikuni.

Les résultats provisoires ont donné pour vainqueur, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, pour un deuxième mandat à la tête de la RDC. Il a obtenu 72%, suivi de Moïse Katumbi avec 18% et Martin Fayulu avec 5%. Félix Tshisekedi ui a déjà fait son premier discours, promettant de mieux faire, a aussi obtenu une ne kyrielle de félicitations de ses homologues africains. 

Dans leurs prises de parole après la publication des résultats, Martin Fayulu et Moïse Katumbi ont brandi l’article 64 de constitution qui demande de faire échec à tout celui vaut prendre le pouvoir par la forcé à défaut de faire confiance à la cour constitutionnelle pour trancher justement. Cependant, Théodore Ngoy, a lui, saisi cette même cour pour exiger l’annulation de ces scrutins.