Les opérations de vote du mercredi 20 décembre dernier en RDC ont laissé place à la publication des résultats, commençant par la présidentielle depuis maintenant 6 jours. Les résultats des votes de la diaspora étant connus, la suite se fait avec les 179 circonscriptions au niveau national. Les résultats partiels déjà publiés à présent donnent largement vainqueur, le président sortant, Félix Tshisekedi.
L’opposition, de son côté, n’a même pas attendu ces résultats pour menacer de ne pas accepter ce que dit la Commission électorale nationale indépendante (CENI). D’une part le camp Fayulu, avec les autres candidats présidents tels que Dénis Mukwege, Théodore Ngoy, Nkema Liloo et Jean-Claude Baende et, de l’autre, Moïse Katumbi, avec les autres candidats présidents tels que Matata Ponyo, Seth Kikuni, Franck Diongo et Delly Sesanga.
Cette opposition dénonce le désordre qui a été enregistré pendant les opérations de vote qui ont duré plus de 4 jours, de surcroît, elle décrie tout le processus électoral depuis le début. Simulacre d’élection ou fraude massive dit l’opposition qui propose de refaire les élections avec une centrale électorale recomposée. Ce qui paraît assez irréel au stade actuel.
Il a été enregistré lors des opérations de vote des cas de destruction des kits électoraux, une arrivée tardive des machines dans certains centres, l'absence des agents de la CENI dans certains bureaux, des pannes des dispositifs électroniques de vote, le manque des clés USB qui les font fonctionner, le manque de câbles pour connecter les machines aux batteries, voire la détention de certaines machines par des individus, l’influence politique dans certains bureaux, la corruption et achat de vote, ainsi que des votes sans cartes électorales.
Pour ce faire, Martin Fayulu avait appelé à une marche ce mercredi 27 décembre pour protester. Mais il n’a pas pu le faire comme prévu car étant interdite par l’autorité provinciale. La police a scellé leur lieu de départ jusqu’à ne plus faire la marche dont il a été question.