RDC : Delly Sesanga rappelle à la CIME que l'absence du calendrier électoral jusqu'à ce jour constitue un sujet de préoccupation

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Le député national Delly Sesanga et les membres de la CIME. Ph. Droits tiers.

Le député national et président du parti politique ENVOL, Delly Sesanga a reçu, vendredi 23 septembre, la délégation de la Commission d'intégrité et de médiation électorale (CIME), conduite par le président des églises de réveil, le pasteur Dodo Kamba. Ce dernier, se dit satisfait des entretiens avec Delly Sesanga.

"Nous sommes venus recueillir les avis du président de l’Envol, l’honorable Delly Sesanga. Nous sortons avec une très bonne impression, nous avons tout entendu, de ce que nous voulions. Nous avons même eu le bonus, nous avons entendu beaucoup plus, la sécurité du pays a pris une très grande partie des échanges, également le processus électoral qui préoccupe les Congolais", a dit Dodo Kamba

En outre, l'ancien ministre du plan a insisté sur la nécessité de la publication du calendrier électoral par la centrale électorale.

"Nous avons passé en revue les questions liées à la sécurité, au processus électoral avec des points de préoccupations. Vous savez que le calendrier électoral n’est pas toujours publié à ce jour, ce qui est un sujet de préoccupation. Nous voulons des élections dans le délai, qui soient des élections apaisées. Il y a tout l’agenda sécuritaire qui pèse comme une hypothèque sur ce processus et sur la vie de nos concitoyens. Parce qu’il est vrai que si nous avons fait des élections de la fois dernière avec des parties du territoire qui n’ont pas pu voter, il serait inacceptable en 2023 que nos compatriotes de l’Est du pays, dans des régions qui sont aujourd’hui en conflit, ne puissent voter. Il y a le dossier Kwamouth, il y a le dossier de l’insécurité dans les zones urbaines. Tout ceci ne crée pas un cadre qui soit propice à des élections qui soient apaisées", a déclaré Delly Sesanga.

La tenue des élections crédibles et apaisées en 2023, constitue un sujet majeur qui préoccupe les Congolais en général et la classe politique en particulier. L'occupation du territoire de Bunagana par les rebelles du M23 et l'activisme d'autres groupes rebelles notamment en Ituri et au Nord Kivu, peuvent entacher la bonne organisation des élections en décembre 2023. Autres sujets, le manque de consensus dans la mise en place des animateurs de la centrale électorale et des juges électoraux divisent la classe politique. 

Ivan Kasongo