Kinshasa : la jeunesse de l'Ecidé-Tshangu a commémoré les victimes des manifestations pour le “triomphe de la vérité” et un “Congo prospère”

Ecidé jeunesse
Jeunesse de l'ECIDE/Tshangu

À l'occasion de la célébration des 62 ans d'indépendance de la République Démocratique du Congo (RDC), la jeunesse de l' Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) de l'opposant Martin Fayulu, était en matinée politique le dimanche 03 juillet dernier pour notamment "célébrer la mémoire de Patrice Emery Lumumba" et celle des militants du parti victimes des répressions lors des manifestations contre le pouvoir de Kinshasa.

Dans leur déclaration lue par Brunel  Mabanza, coordonnateur  provincial de la jeunesse Ecidé Tshangu, ces jeunes  estiment que le combat de Lumumba s'apparente à celui qu'ils mènent  actuellement avec en avant leur leader Martin Fayulu.

« C'est ce combat pour lequel nos amis et camarades, jeunes de l'Ecidé et des sociétés civiles, ont trouvé la mort, d'autres croupissent dans les geôles de monsieur Félix Antoine Tshisekedi, et d'autres encore sont portés disparus, d'autres encore en fuite menacés de mort et craignant pour leurs vies », ont-ils déclaré.

Parmi leurs camarades qui, à leur en croire, "le régime de Tshisekedi a ravi " de leurs rangs, ils citent entre autres Defao Paluku tué lors d'une marche à Goma le 30 juin 2020, Davin Kalala tué lors d'une marche à Kinshasa le 16 octobre 2021, le musicien Idengo Delecto arrêté à Beni et tant d'autres.

Ces jeunes promettent de ne jamais se fatiguer pour dénoncer ce qu'ils appellent l' "accession irrégulière à la magistrature suprême" par Félix Tshisekedi.

« Nous mobiliserons pour défendre les valeurs républicaines telles que la démocratie et le respect des lois. À l'instar de Lumumba, rien n'arrêtera notre détermination à libérer notre pays des cycles d'illégitimité politique, source d'instabilité tant social, économique que sécuritaire », conclut  Brunel Mabanza.

Devos Kitoko, secrétaire national de l'Ecidé avait dénoncé pour sa part l' arrestation depuis le  19 juin dernier de Me Timothée Kamanga, John Apaiso et  David Lebenso, tous cadres du parti de Martin Fayulu dans le Haut-Uéle , "pour avoir simplement écrit à l'autorité l'Information de l'organisation d'une marche pacifique pour réclamer la démission du gouverneur de la province".

Bruno NSAKA