RDC-EPST : le gouvernement invité à évaluer la mise en œuvre des accords conclus avec les enseignants avant la reprise des cours prévue le 18 avril prochain

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Photo d'illustration/ACTUALITE.CD

La Fédération nationale des enseignants et éducateurs sociaux du Congo (FENECO-UNTC) invite le gouvernement congolais à procéder à l’évaluation de la mise en œuvre des accords conclus avec les enseignants pour une bonne reprise des activités scolaires prévue le 18 avril prochain aux termes des vacances de Pâques.

Ce syndicat des enseignants le fait savoir dans une déclaration publiée mercredi à l’issue de ses travaux de deux jours, soit du 12 au 13 avril à Kinshasa sous le thème « l'avenir du syndicalisme enseignant en République Démocratique du Congo ».

Dans cette déclaration dont une copie est parvenue à la rédaction de ACTUALITE.CD, la FENECO dit notamment avoir constaté que l’avenir des enseignants du primaire, des inspecteurs ainsi que des cadres est en pointillé. Elle ajoute que le statut des enseignants dans les écoles conventionnées est sacrifié et note la persistance inquiétante des NP et NU dans le secteur et ce, en dépit de toutes les mesures prises pour résorber leur nombre.

« La FENECO recommande au gouvernement l'évaluation de la mise en œuvre des accords récemment conclus avant la reprise des cours fixés au 18 avril 2022 ; le paiement, dès ce mois d’avril 2022, des Nouvelles Unités et des Non Payés et aussi des 2ème et 3ème paliers pour tous les enseignants tel que convenu. Elle exige aussi l'autonomisation de l'Inspection Générale de l’Enseignement comme une Administration à part et l'octroi de différentes primes acquises ; la revalorisation de tout le personnel du niveau concerné par la mise en œuvre de la gratuité de l'enseignement du primaire ; la prise de toutes les mesures d'application devant permettre au Fonds pour la Promotion de l’Education et de la Formation (FPEF) de disposer des ressources nécessaires pour appuyer la gratuité de l'enseignement », dit la déclaration de la FENECO/UNTC, signée par son secrétaire général, Augustin Tumba Nzuji.

Par ailleurs, la FENECO plaide aussi pour la réactivation de tous les désactivés depuis plusieurs mois et non pas attendre une réactivation au cas par cas ou encore l’annulation des mises à la retraite abusives pour favoriser un consensus paritaire en termes des critères objectifs et prise en charge légale et honorable.

Ghislaine KANDA