Nord-Kivu: la SMB réfute les allégations sur la présence des étrangers parmi les éléments de la police des mines à son siège à Goma et sur son PE à Masisi  

La société minière de Bisunzu (SMB) a rejeté ce jeudi 15 avril, les rumeurs qui se propage sur le présence des étrangers parmi les éléments de la police des mines se trouvant à son bureau à Goma et sur son périmètre d'exploitation, PE 4731 dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Ces rumeurs se sont répandues sur les réseaux sociaux. Freddy Nzonga, directeur chargé de la traçabilité au sein de cette société, affirme que la SMB a un contrat de partenariat dûment signé avec le commissariat provincial de la police. 

« Nous avons, comme société minière, une concession minière à Masisi et des installations à Goma qui sont gardées par la police des mines et des hydrocarbures. Nous avons un contrat en bonne et due forme, depuis de longues années, avec le commissariat provincial de la police. L'ensemble des éléments qui composent les gardiens policiers qui sont sur notre périmètre sont identifiés. Ils sont immatriculés et émargent sur une feuille de route qui est signée mensuellement par le commissariat provincial de la police. La SMB s'acquitte de la taxe de gardiennage chaque mois auprès de la DGRAD », a dit Freddy Nzonga. 

Plusieurs sources alertent également sur la présence à Goma des personnes inconnues depuis quelques jours. Elles auraient déjà infiltré le secteur des taxis-moto. Des gens se faisant passer pour des conducteurs de taxis-moto seraient en circulation dans la ville volcanique, ne connaissant pas bien la cartographie de Goma et ayant des difficultés à parler le swahili, la langue parlée couramment dans la région. Les présidents des corporations des taximans motos s'organisent à assainir leur secteur, en complicité avec les autorités de la ville. Cet assainissement passe notamment par l'identification rapide des propriétaires des motos qui circulent en ville. 

Jonathan Kombi, à Goma