Le nom de Dr. Eteni Longondo est encore dans les colonnes de la chronique judiciaires. La gestion de l’ancien ministre de la santé est toujours sujette à des investigations. Un rapport de la Cour des comptes s’y est également penchée, selon certaines sources.
Bien avant, il était soupçonné en août 2020 par l'Inspection générale des finances (IGF) d'avoir détourné des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19. L’’institution avait relevé, selon elle, notamment "l'absence des pièces justificatives probantes des dépenses" effectuées.
Selon son entourage, Dr. Eteni Longondo « n' avait jamais été auditionné par la Cour des comptes ». Un des ses proches collaborateurs a affirmé que la somme de 277.548 USD, prétendument détournée par lui, représentait les primes pour travaux intensifs et le trop perçu.
« Ces primes ont été effectivement payées à leurs bénéficiaires, les listes établies à cette occasion faisant amplement foi, et le trop perçu dûment reversé au trésor public par virement à un compte bancaire indiqué par la Banque Centrale du Congo », a t-il dit.
Il a évité cependant d’aller plus loin étant donné que « ces faits étant les mêmes que ceux actuellement en instruction au Parquet général près la cour de cassation ». A ce titre, « personne n’a le droit d'opiner ni de commenter la-dessus. Persévérer à le faire accrediterait la thèse d'un acharnement de ses détracteurs via les réseaux sociaux. Nous avons toutes les preuves ».
Placé sous mandat d'arrêt provisoire le 27 aout, il avait quitté la prison de Makala le 14 septembre après avoir obtenu sa libération provisoire.
Eteni Longondo a toujours nié avoir détourné cet argent, arguant que "ces pièces étaient en plein processus de vérification par ses services" au moment du contrôle.