RDC : Présentation à l'UNIKIN des résultats de l’étude sur l’utilisation des pesticides dans le maraîchage à Kinshasa

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Financée par l’Ong belge SOS Faim, une étude a été réalisée du 19 mars au 16 avril 2021, sur l’utilisation des pesticides dans le maraîchage à Kinshasa. Les résultats de cette étude cordonnée par le professeur Jean de Dieu Minengu de la Faculté des sciences agronomiques de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), devraient être partagés avec tous les acteurs concernés afin d’aider à rendre durable la production de légumes dans la capitale congolaise.

C’est ainsi que du lundi 06 à mardi 07 décembre 2021, il a été organisé un atelier de restitution des résultats de cette étude sur les pesticides à Kinshasa et la transition écologique du maraichage dans les zones urbaines et périurbaines de la République démocratique du Congo. L’objectif de cet atelier était d’assurer la transition écologique des systèmes de production maraîchère en RDC.

L’atelier visait spécifiquement à mobiliser les principaux acteurs (autorités, partenaires, société civile, privés, services spécialisés, etc.) sur les impacts négatifs de l’utilisation des pesticides et les stratégies alternatives à développer. Il a été également question de mettre sur pied les indicateurs de transition écologique du maraîchage en RDC.

Ainsi, le premier jour de l’atelier a été ponctué des communications. D’abord la présentation, par le professeur Jean de Deu Minengu, coordonnateur de l’étude, des résultats de l’étude sur l’utilisation des intrants chimiques de synthèse dans la production maraîchère à Kinshasa. Puis, un délégué du Ministère du Développement rural a présenté la cartographie des zones urbaines et périurbaines de production de légumes en RDC.

La troisième communication a concerné les principaux bio-agresseurs des cultures maraîchères stratégiques et les moyens de lutte. La suivante s’est axée sur le rôle des partenaires techniques et financiers dans le processus de transition écologique des systèmes de production de légumes en RDC.

Les conséquences sanitaires de la présence des résidus des pesticides sur les légumes, c’était la communication 5. Avant la mise en place des groupes thématiques, les participants ont suivi une communication sur l’image et la perception des producteurs (maraîchers) sur l’utilisation des intrants chimiques en RDC.

Ainsi, deux groupes ont été constitués. Le premier a traité des stratégies alternatives à l’utilisation des intrants chimiques notamment les intrants biologiques : atouts, contraintes et défis dans ce secteur. Le second a été chargé de l’élaboration du guide d’indicateurs de transition écologique du maraîchage dans les zones urbaines et périurbaines de la RDC.

Les travaux en groupes se sont poursuivis au deuxième jour de l’atelier avant la clôture. Mais avant les restitutions des travaux en groupes, Mme Espérance Nzuzi Mwaka, coordonnatrice de l’Association pour la promotion de la Femme de Lukula (APROFEL) et présidente de la CONAPAC (Confédération nationale des producteurs agricoles du Congo), a présenté aux participants le tableau d’identification de la production produit par l’APROFEL.

Bokulaka Baende