La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s’opposent farouchement à la candidature de Denis Kadima comme pour prendre la tête de la CENI. Ils comptent rencontrer cette fois-ci le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso afin de lui présenter les charges qui pèsent sur cette candidature. Les deux confessions religieuses parlent d’un dossier entaché de plusieurs irrégularités dont des menaces et des tentatives de corruption. A ceux qui évoquent les preuves, la CENCO et l’ECC disent détenir des enregistrements.
« On a voulu rencontrer le chef de l’Etat pour lui donner la primeur de ces choses délicates. Ce sont des choses très délicates en politique. Cela peut aller dans tous les sens. Comme le président de la République a dit qu’il n’est pas disponible pour des raisons qu’il a évoquées, on s'entend à ce que le bureau de l’Assemblée nationale nous reçoive. On lui donnera ces preuves. On a enregistré parce que la fois passée on a été victime de mensonges. Comme on a eu à faire aux mêmes personnes, on a eu le réflexe d’être très prudents », a dit l’Abbé Donatien N’shole au cours d’une conférence de presse conjointe jeudi avec l’ECC au centre interdiocésain.
Félix Tshisekedi n’avait pas accédé à la demande d’audience introduite par ces deux confessions pour lui faire part du blocage dans le processus de désignation des membres de la CENI.