Christophe Mboso a appelé les membres de l’opposition à déposer les noms de leurs délégués à la plénière et au bureau de l’Assemblée nationale. Il a rappelé les prescrits de la loi au cours de la plénière de ce jeudi. « Sur l’Opposition, il pèse l’obligation légale de déposer les procès-verbaux et dossiers relatifs à la désignation de ses délégués ; cela est devenu plus qu’une urgence », a t-il dit.
Pour lui le mois d’octobre doit permettre de boucler ce dossier.
« En effet, pour la tenue des élections en 2023, l’Assemblée nationale est appelée impérativement à entériner tous les membres de la CENI au courant de ce mois et ce, sur la base de dossiers qui seront mis à sa disposition. C’est vrai, une telle perspective qui s’annonce peut exposer, de par sa nature, à des surenchères, des confrontations d’idées et des comportements, des revendications de droits de tous genres. Les incompréhensions peuvent être légion, aggravées par le refus de l’autre et l’intolérance », a t-il dit.
Il a également condamné les tensions et violences qui émergent dans ce contexte.
« Que deviendrait la cité s’il y a des personnes malveillantes qui incitent à la paresse, à la haine, à l’incivisme et à la violence gratuite ? Ingouvernable serait ce pays. C’est pourquoi, du haut de cette tribune, je tiens à condamner toute forme de violence et d’intolérance d’où qu’elles viennent ».
Il a cité les actes de vandalisme commis dans les installations de l’Eglise Mission Sacerdoce Royal (MSR) de l’évêque général de l’Eglise du Réveil du Congo, dans la nuit du 22 au 23 septembre 2021.
« Dans un un sursaut d’éveil de conscience citoyenne, majorité, opposition, société civile, tous ensemble, engageons-nous résolument à supporter nos divergences pour surmonter les obstacles qui jonchent le chemin de la mise en place d’une nouvelle CENI. Nous devons changer de fusils d’épaule, s’il est vrai que tout homme est modulé sur le positif et le négatif. Nous devons, au moyen de la raison, du bon sens inné en tout homme, travailler pour que le beau et le bien triomphent en nous. Les hommes passent, la patrie reste », a t-il conclu.
Lamuka et FCC conditionnent leur participation à ce processus par un consensus plus large.