Alice Wairimu Nderitu, conseillère spéciale du secrétaire général de l’ONU pour la prévention du génocide a déclaré ce lundi 28 juin, devant les membres du conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, son inquiétude face à la montée des violences intercommunautaires en RDC.
Selon elle, ces violences intercommunautaires menacent ce jour les populations de l’Est du pays.
« En RDC, les groupes armés et les violences intercommunautaires continuent de menacer les populations des provinces de l’est. L’escalade de la violence, notamment en Ituri et au Nord-Kivu, se traduit par un grand nombre de morts et une crise de déplacement », a-t-elle décrié.
L’est de RDC est secouée par des violences persistantes suite à l’activisme des forces négatives locales et étrangères. Certains groupes locaux sont affiliés aux communautés ethniques, ce qui exacerbe les conflits.
Deux provinces à savoir, le Nord-Kivu et l’Ituri sont actuellement sous état de siège depuis plus d’un mois afin de permettre aux forces de sécurité de faire face à ces violences grandissantes.
Face à cette situation, l’ONU affirme que les services de Alice Wairimu Nderitu travaillent en étroite collaboration avec la MONUSCO afin de trouver des moyens d’améliorer la protection de la population civile qui souffre depuis longtemps. L’objectif est de soutenir les efforts de la mission visant « à lutter contre les discours de haine qui contribuent à alimenter les tensions entre les communautés ».
Thérèse Ntumba