Les données sismiques, enregistrées ces derniers jours, indiquent peu de changement par rapport à la situation prévalant lors de dernières communications, rapporte le consortium belgo-luxembourgeois (GeoRiskA/AfricaMuseum et le Centre Européen de Géodynamique et de Sismologie/Musée National d'Histoire Naturelle (Luxembourg).
Depuis le 31 mai, le réseau GPS et l’imagerie satellitaire radar ne détectent plus de déplacements significatifs dans la région. Des tremblements de terre et des retombées de cendres pourraient encore se produire dans les semaines ou mois à venir dans le Bassin du lac Kivu, disent ces scientifiques. Les observations semblent indiquer que la crise liée à l’intrusion de magma n’évolue plus. Néanmoins la surveillance intensive et quotidienne par l’OVG et certains de ses partenaires se poursuit.