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Le 13 novembre, Aimé Boji Sangara a été élu président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, obtenant 413 voix sur 423 votants, avec 10 bulletins nuls. Son élection fait suite à la démission de Vital Kamerhe, intervenue le 22 septembre après une pétition signée par 262 députés demandant son départ de la présidence.
Ancien ministre d'État en charge du Budget puis de l'Industrie, Aimé Boji avait démissionné de son poste gouvernemental le 21 octobre pour se représenter à l’Assemblée nationale, facilitant ainsi sa candidature à la présidence. Ce changement de leadership a été accueilli dans le contexte de la nécessité de combler des postes vacants après les démissions de Kamerhe et Dominique Munongo, également sous pression politique.
La cérémonie de remise et reprise des fonctions s'est tenue au Palais du Peuple le 14 novembre, avec Aimé Boji prenant officiellement ses fonctions en présence d'Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, le Premier vice-président. Ce dernier a remis les documents administratifs et a abordé des dossiers urgents, notamment la couverture médicale et les arriérés législatifs, soulignant les défis auxquels l'Assemblée doit faire face.
Dans son discours, Aimé Boji a affirmé son engagement à restaurer le rôle législatif et à avancer dans l'examen de plusieurs projets de loi cruciaux, notamment la reddition des comptes et les préparatifs de la 84e session du Comité exécutif de l'Union parlementaire africaine.
