En un mois, les groupes armés responsables des exécutions sommaires d’au moins 149 personnes dont 8 enfants

Une patrouille FARDC au Nord-Kivu

Au mois de janvier sur l’ensemble du territoire, les agents de l’Etat ont été responsables de 49% des violations des droits de l’homme documentées, dont les exécutions extrajudiciaires d’au moins 28 personnes, dont trois femmes et deux enfants, selon le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC). 

Le même rapport renseigne que 51% des violations ont été commises par des combattants de groupes armés, dont les exécutions sommaires d’au moins 149 personnes, dont 39 femmes et huit enfants.

Avec 499 violations et atteintes, les provinces affectées par les conflits armés concentrent la majorité (93%) des violations et atteintes aux droits de l’homme documentées dans le pays. Elles ont entrainé la mort d’au moins 175 civils, dont 42 femmes et 10 enfants. A l’instar du mois précédent, les combattants des groupes armés sont les principaux responsables des violations commises dans ces provinces (55%) avec les combattants Nyatura comme principaux auteurs. 

La majorité des violations et atteintes a de nouveau été enregistrée dans la province Nord-Kivu (285 violations, soit 57% des violations commises dans ces provinces), de l’Ituri (58 violations), du Sud-Kivu (42 violations), du Kasaï (35 violations) et du Kasaï Central (31 violations). 

Pour rappel, le BCNUDH assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées.