La ministre d’Etat en charge du genre, de la famille et de l’enfant, Béatrice Lomeya a échangé ce 19 janvier avec Isabel Machik Tshombe, représentante du Chef de l’Etat à la Francophonie. Les discussions ont porté sur les prochains travaux à propos de la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des jeunes filles et particulièrement les mariages précoces.
« Je suis venue rencontrer la ministre pour harmoniser nos points de vue et surtout savoir ce que le pays fait concrètement pour lutter contre les mariages précoces », a dit Isabel Machik Tshombe, au sortir de sa rencontre avec Béatrice Lomeya.
La représentante de Félix Tshisekedi à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) espère que les efforts ainsi que les instruments juridiques nationaux et internationaux adoptés par la RDC permettront de mettre fin à ce fléau. « Madame la ministre, le gouvernement congolais ainsi que le Chef de l’Etat accordent une attention particulière à cette problématique (des mariages précoces Ndlr). Nous avons des instruments juridiques disponibles pour lutter contre cette forme des mariages qui constitue une atteinte aux droits des enfants, de la petite fille précisément. Les mariages précoces empêchent à la jeune fille de poursuivre normalement son cursus scolaire et académique, et même d’avoir un épanouissement personnel et voulu », a-t-elle expliqué.
S'agissant des conventions internationales, Isabel Machik Tshombe a notamment cité celle de l’Union Africaine présentée en décembre 2020 par Béatrice Lomeya. Dans son récent message de sensibilisation au respect des gestes barrières pour la deuxième vague de Covid-19, la Ministre d’Etat avait interpellé les parents sur l’encadrement des jeunes filles mineures pendant cette période où les écoles sont fermées. Une façon de prévenir et lutter contre les grossesses précoces et non désirées.
Prisca Lokale