Des femmes de la société civile ont récemment livré leurs points de vue à ACTUALITE.CD au sujet des adhésions massives observées dans l’Union Sacrée prônée par Félix Tshisekedi. Sandrine Lusamba interpelle à propos de la qualité de ceux qui doivent en faire partie.
A la suite des discours de Félix Tshisekedi en décembre 2020, plusieurs acteurs politiques ont décidé de soutenir sa vision. C’est notamment le cas des regroupements appartenant au Front Commun pour le Congo (FCC), son ex-allié au pouvoir.
Pour Sandrine Lusamba, ces adhésions en inquiètent plus d’un.
« Ma crainte et celle de plusieurs personnes qui partagent mon avis, c’est que le risque de retrouver au sein de l’Union sacrée, toutes ces personnes dont la mauvaise gestion a été décriée en RDC. Des personnes qui n’ont pas fait la politique pour le peuple. Avec les adhésions massives que nous constatons au sein de cette vision, les risques se multiplient», a-t-elle dit.
Ce cadre de la société civile propose au Chef de l’Etat de privilégier la qualité plutôt que la quantité au sein de l’Union Sacrée pour la Nation.
« Elle doit se baser sur la qualité des personnes, celles qui vont prioriser la population dans leurs actions futures. Si le président de la République se concentre sur le nombre des personnes qui doivent en faire partie, il risque d’aller à l’encontre de la valeur sacrée de cette Union», a-t-elle ajouté.
Défenseure et activiste des droits humains en général et des droits des femmes et des jeunes filles en particulier, Sandrine Lusamba a dirigé l’association « Ligue des femmes Intègres pour le Développement » créée avec ses amis de l’Université Protestante au Congo de 2012 à 2015. Elle est graduée en sciences économiques de cette même Université. Elle travaille actuellement entant que Directrice Exécutive de Sofepadi.
Prisca Lokale