Même si sa marche de mercredi dernier a été entravée par la police, Martin Fayulu n’a pas dit son dernier mot. Il va certainement rééditer l’exploit prochainement. Il ne souhaite plus que la police crève de nouveau les pneus de sa jeep. Il faut préciser que c’est la deuxième fois que la police procède de cette façon au cours de la marche initiée par Martin Fayulu à Kinshasa.
Martin Fayulu et les militants étaient mercredi dans la rue à Kinshasa afin de contester l’érection de Minembwe (Sud-Kivu) en commune rurale. La marche visait aussi à dire non à la balkanisation du pays, non aux tueries massives des civils, et soutenir le rapport mapping de l’ONU. Mais Fayulu n’a pas pu marcher tel qu’envisager car la police a dispersé les manifestants peu avant le début de la manifestation à la place Pascal (district de la Tshangu).
Plusieurs coups de gaz ont été tirés par la police et les pneus de la jeep de Fayulu ont été crevés. Fayulu a finalement arrêté la manifestation pour réclamer la réparation des roues de sa voiture au sous commissariat centre de la police situé à la place Echangeur de Limete. De nouveaux pneus ont été achetés par la police et après réparation, Fayulu est reparti chez lui à Faden House à Gombe.