Théodore Ngoyi répondra à l’invitation de la justice. Il annonce dans une correspondance adressée à qui de droit qu’il ne pourra être disponible que jeudi et non mercredi. Il évoque un rendez-vous médical.
Il soulève aussi la question de l’exigence constitutionnelle de la protection se sa liberté d’expression, de circuler librement et en sécurité, se son intégrité physique et de sa vie face aux menaces et violences dont il s’estime victime de la part de l’UDPS et des ses sympathisants « pour avoir posé des actes de ma profession d’avocats dans le cadre de la défense des droits de ses clients ». Il fait mention des juges de la Cour Constitutionnelle, Noel Kilomba Ngozi Mala et Jean Ubulu Pungu. Les deux juges ont été remplacés à la haute cour et nommés à la cour de cassation. Selon les éléments présentés par Théodore Ngoyi, Félix Tshisekedi a signé ces ordonnances présidentielles en violation « intentionnelle, manifeste, des dispositions constitutionnelles, légales et réglementaires, applicables aux faites de l’espèce.
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L’ancien candidat à la présidentielle, dans une note signée le 21 aout, avait signifié aussi qu’il était loisible au congrès, s’il échut, de vote la mise en accusation de Félix Tshisekedi, pour violation intentionnelle de la constitution, notamment, en son article 14es 58, violation constitutive de l’infraction politique de haute trahison.
Du côté du camp Félix Tshisekedi, on ne l’entend pas de cette oreille. Au cours d’une réunion publique, le 1er septembre, l’UDPS a accusé Théodore Ngoyi et Martin Fayulu de s’être associés au Front Commun pour le Congo pour obtenir la déchéance de l’actuel président de la République.