Covid-19 : l’ISIC distribue des masques de protection à ses étudiants après la reprise des activités

Les étudiants de l'ISIC/Ph droits tiers

La crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus a perturbé et paralysé presque toutes les activités de la vie nationale. Et la reprise des activités académiques a été vraiment compliquée au cours de cette période, malgré le lancement de la reprise des activités académiques par le président de la république le 10 aout dernier.

L’Institut supérieur d’informatique Chaminade (ISIC), une institution de l’église catholique située dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa, a aussi repris les cours après avoir pris un certain nombre des dispositions barrières notamment la distribution des masques de protection à tous les étudiants.

« Durant le confinement, les administrateurs, nous avons pris le temps de travailler. Nous avons travaillé à arranger l’établissement. Nous avons essayé d’écrire les projets et réfléchi sur l’avenir de l’établissement. Et lorsque nous avons repris les activités, la première chose à faire c’était de sensibiliser nos étudiants qui sont principalement des jeunes aux mesures barrières pour la riposte contre le Covid-19, et sur l’importance de la prise en charge contre la propagation de cette pandémie », a confié ce jeudi à la presse, le directeur général de cette institution, frère Blaise Mosengo.

Il a rassuré que « Nous avons commencé par distribuer les cache-nez, évidemment avec le logo de l’ISIC, et nous avons assuré qu’il y a de l’eau dans l’établissement. Vous savez à Mont-Ngafula l’eau est une denrée rare. Donc, nous avons assuré que régulièrement il y a de l’eau à l’établissement pour se laver les mains. Evidemment nous avons tous les produits pour cela. Nous avons aussi le thermo-flash pour vérifier que les étudiants qui entrent à l’établissement et tous nos invités sont en bonne santé en termes de fièvre entre autres ».

Selon le Dg Mosengo, dès la reprise des activités académiques, l’ISIC a donc commencé avec le G3 (3ème graduat) et le L2 (2ème licence). Et il a rassuré que la distanciation sociale est aussi respectée.

« Nous avons des capacités d’auditoire de 100 étudiants, mais nous nous arrangeons pour qu’il y ait moins de 30 étudiants dans chaque auditoire. Donc, nous n’avons pas eu de problèmes de distanciation sociale. Nous avons des grands auditoires avec des effectifs raisonnables. Donc, le G3 et le L2 avaient premièrement repris. Ils ont pris deux ou trois semaines. Et les étudiants de G3 sont déjà en stage. Ceux de L2, il leur reste deux semaines pour finir le programme. Le ministre de l’ESU nous avait demandé de regarder d’abord les classes d’examen et voir les classes montantes qui ont des faibles effectifs. Effectivement, nous sommes dans ce cas. Puisque les étudiants de G3 sont partis, ceux de L2 sont là que pour deux semaines, donc nous avons pris les étudiants de G1 et G2 qui viennent le jour et ceux de L1 qui viennent le soir. Comme ça ils ne se retrouvent pas au même moment au même endroit », a-t-il affirmé.

Le Dg de l’ISIC a aussi expliqué qu’avant le confinement c’était les cours théoriques. Et il reste deux mois pour finir l’année académique à l’ISIC, un peu plus avec les travaux pratiques dans les salles des machines. « Normalement, il nous reste un mois, disons quatre semaines des cours. Et comme je viens de le dire, les cours sont plus pratiques dans les salles des machines. Et après ce mois des cours, les étudiants vont se reposer pendant une semaine, qu’on appelle ici chez nous blocus. Et vers octobre, ils font les examens », a affirmé frère Blaise Mosengo.

L’ISIC aussi installé un nouveau comité d’étudiants.