La mission officielle déployée à Kipupu mercredi 29 juillet avec l’appui de la Monusco a rencontré des témoins et victimes de l’attaque du 16 juillet dernier menée par des miliciens Ngumino et Twirwaheno. D’après la mission de l’ONU, 15 personnes ont été tuées et plus de 200 autres disparues.
« 15 morts, des blessés, plus de 200 portés disparus et des dégâts matériels, c'est ce que la population de Kipupu, témoins et victimes, atteste à la délégation venue sur place. Fragilisés mais rassurés par le déploiement des FARDC la semaine passée, les habitants de Kipupu souhaitent que ces derniers ne quittent plus le lieu. », dit une note d’information de la Monusco.
La mission a été conduite par le ministre provincial de l’intérieur du Sud-Kivu. Ce dernier « indique qu'il fera de son mieux pour un long maintien des FARDC et un déploiement de la police à Kipupu. », ajoute la note d’information.
Les FARDC ont érigé la semaine dernière un camp permanent à Kipupu et appelé la population à regagner le milieu. L’heure est à la sensibilisation pour la paix même si sous le choc, beaucoup hésitent encore à regagner Kipupu.
« La société civile du secteur d'Itombwe sensibilise les communautés à ne pas céder à des représailles contre d'autres communautés sur lesquels s'adossent les assaillants. », conclut la note de la Monusco.
La mission officielle a regagné Bukavu dans la soirée du mercredi.