Sud-Kivu : face aux menaces des aires protégées, la société civile environnementale tient un dialogue politique 

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La société civile environnementale au Sud-Kivu organise un dialogue politique ensemble avec les parties prenantes dans la protection de  l'environnement en vue de mettre en place une feuille des routes résumant les mécanismes pour mettre fin aux menaces que courent les aires et sites protégés de la province.

Un tableau sombre a été dressé par les acteurs engagés dans ce secteur. Des sites et patrimoines mondiaux sont à la merci des braconniers et des groupes armés dans la province du Sud-Kivu.

« L'état de lieu de la gestion des ressources naturelles est catastrophique parce qu'il y a de grands défis que nous rencontrons surtout dans les sites à biodiversité clés, le Parc de Kahuzi Biega, le Lac Kivu, la réserve naturelle d'Itombwe, la rivière Ruzizi, le Lac Tanganyika, la réserve de Ngandja et celle d'Itombwe, les sites biodiversité clés mais si nous essayons de voir comment ces sites sont gérés et des problèmes de menaces qui sont autour de ces sites. Voilà pourquoi nous avons organisé ce dialogue politique pour essayer d'éradiquer les menaces des aires protégées et  les écosystèmes dans la province du Sud-Kivu », a dit le coordonnateur de la société civile environnementale Josué Aruna.

La mission est de mettre en place une feuille de route avec les autorités en prélude du nouveau cadre mondial pour la biodiversité en discussion au niveau du gouvernement central en incitant les leaders politiques à la conservation de la biodiversité.

« L'idéal pour nous c'est de voir dans quelle manière nous voulons impliquer les leaders politiques, mais aussi faire une évaluation dans la mesure du possible de voir ce que le gouvernement provincial a pu réaliser au cours des dernières années en prélude du nouveau cadre mondial sur la biodiversité 2020 qui sera lancé bientôt par le gouvernement central », a ajouté Josué Aruna.

Députés provinciaux, membres du gouvernement provincial et auteurs parties prenantes y prennent part et vont clôturer par une feuille de route à soumettre au gouvernement national.

Justin Mwamba, à Bukavu