RDC-Ebola: la difficile collaboration avec les communautés pour décontaminer les effets possiblement souillés

ACTUALITE.CD

La RDC n’a pas déclaré la fin de l’épidémie d’Ebola le lundi dernier. Le pays fait face à la résurgence de nouveaux cas de la fièvre hémorragique. Deux personnes sont mortes récemment. Le dernier cas concerne une fillette de 11 ans qui fréquentait l’Ecole primaire de Butanuka à Beni (Nord-Kivu). 

Quant à la décontamination du dispensaire, les travaux de la riposte ont déjà été réalisés le 10 avril 2020 autour du premier récent cas. La décontamination du ménage et de la moto l’ayant transporté est en cours de négociation suite à la réticence. 

Des cas de résistance communautaire ont été recensés à Butanuka depuis la découverte du premier cas. Une équipe de riposte a même été prise à partie dans cette zone. Dans ce contexte le rôle des relais communautaires est crucial. 

Tirant les leçons de plus de deux ans de riposte, Abdou Dieng, chef du bureau des Nations Unies pour la réponse d'urgence à l'épidémie d'Ebola en RDC, avait reconnu la place de la communauté dans la réponse.

« Nous avons commis l’erreur de ne pas suffisamment écouter et inclure les communautés à temps dans le dialogue et la planification de la riposte. Il est essentiel de donner aux populations l’opportunité de s’approprier la riposte, sans quoi, nous risquons d’être contre-productifs », disait-il.

Et malgré ce contexte, les activités de vaccination autour de ce deuxième cas sont en cours.