Depuis la décision de la Cour de cassation, le compte Twitter de Oly Ilunga (désormais géré par un comité de soutien) s’est lancé dans une campagne pour obtenir la sortie de l’ancien ministre de la Prison de Makala.
Droit dans ses bottes, en respectant sa ligne de défense, Oly Ilunga soutient que: « le comptable n'a jamais dit que le ministre contrôlait la caisse chaque jour. Le conseiller financier n'a pas retiré les sommes en une fois. Il a fait plusieurs retraits, souvent quand le ministre était en mission au Nord-Kivu ou en Ituri ».
⚖️Nemo censetur ignorare legem
— Dr. Oly Ilunga (@OlyIlunga) March 25, 2020
Nul n'est censé ignorer la loi...certainement pas les juges.
Et pourtant...#FreeOly #EtatDeDroit #RDC pic.twitter.com/etzXajc48z
Pour lui, le coupable, c’est le directeur financier: « Pourtant quand les enquêteurs ont demandé au conseiller financier d'expliquer pourquoi il avait signé les bons de décaissement, il a accusé le ministre. Ensuite, il a finalement avoué qu'il l'avait fait sans en informer le ministre qui était en mission.
Toujours sur Twitter, il dément avoir voulu se soustraire à la justice:
« Le docteur n'a pas essayé de fuir. La police l'a arrêté un matin chez lui à la maison en inventant l'histoire d'une tentative de fuite à l'étranger. La police avait d'ailleurs publié deux histoires différentes autour de son arrestation ».
Il s’estime victime d’une injustice: « Les enquêteurs avaient donné le chiffre de 4 millions $ à la presse en septembre 2019 ».