« Oui, justice doit être faite, mais pas n’importe comment (…). Je pense que nous instaurerons un jour un tribunal pour les crimes commis au Congo » (Tshisekedi)

Makala

Félix Tshisekedi a une fois de plus évoqué le chantier de la justice et l’épineuse question de l’impunité. Il s’est refusé de se présenter en revanchard. Devant les militants, réunis à Paris, pour l’écouter, il a refusé de se focaliser sur ses actuels alliés.

« Oui, justice doit être faite, mais pas n’importe comment. Moi, qui vous parle, j’ai mille et une raison de me venger au sujet de tout ce que j’ai vécu dans ma vie. Je ne vais pas seulement commencer à le faire avec nos alliés du FCC parce que je dois reculer jusqu’aux années du Maréchal Mobutu (…)», a-t-il déclaré.

Pour lui, la priorité est de créer un véritable Etat de droit afin que la justice s’occupe elle-même de ces cas : « Je vais renforcer les pouvoirs de la justice. Je vais renforcer l’Etat de droit pour que la justice elle-même puisse s’occuper de ces concitoyens ».

Sans donner plus de détail, il a évoqué la possibilité de créer « un jour » un tribunal pour les crimes commis au Congo.

« Je pense que nous instaurerons un jour un tribunal pour les crimes commis au Congo. Et ce tribunal sera institué au Congo. Et, pour cela, nous avons besoin de renforcer les capacités de notre justice. Voilà le Congo que je veux voir, pas un Congo où les fils et les filles de ce pays seraient contre d’autres pour semer la haine, le tribalisme, l’horreur et la mort. Je ne vais jamais l’accepter tant que je serai à la tête de ce pays », a t-il ajouté.

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