RDC : Fin des « réflexions sur les stratégies » de neutralisation des groupes armés dans l’est du pays

Photo ACTUALITE.CD.

Les armées de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda ainsi que le Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (AFRICOM) et la Mission de l’ONU pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) se sont de nouveau réunies, ce jeudi 24 octobre 2019, à Goma (Nord-Kivu).

D’après le porte-parole de l’armée congolaise, le général Léon Richard Kasonga Tshibangu, cette deuxième rencontre visait à terminer les « réflexions sur les stratégies » pour restaurer la paix dans la partie orientale du pays. Ce responsable militaire n'a cependant pas évoqué les opérations conjointes des armées précitées dans l'est du pays.

« Toutes ces armées étaient venues (à Goma) réfléchir pour mutualiser les efforts afin de produire la paix dans l’est du pays et dans la sous-région. Nous avions pris rendez-vous pour nous retrouver aujourd’hui pour la suite afin de mettre un terme sur les réflexions stratégiques sur la mutualisation des efforts afin que la paix devienne une réalité », a déclaré le porte-parole des FARDC.

La précédente rencontre de planification militaire avait eu le 13 septembre. A l’occasion, l’armée avait appelé les forces négatives à désarmer.

« Le message pressant à tous les groupes armés : qu'ils entendent la voix de la raison. Qu'ils déposent les armes. Qu'ils se rendent auprès des FARDC parce que s'ils ne le font pas, ça sera très tard et ils y seront contraints », avait dit le général Kasonga.

L'est de la RDC fait face à l'instabilité sécuritaire causée non seulement par des groupes armés locaux mais aussi par ceux venus des pays limitrophes de la RDC, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi.  

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avaient annoncé, samedi 31 août 2019, qu'elles vont incessamment lancer une opération "d'envergure" contre les combattants d'Allied democratic forces (ADF), auteurs des milliers de morts de civils à Beni, depuis 2014, dans le territoire de Beni.

Lors de son récent passage à Beni, le président de la République, Félix Tshisekedi, avait indiqué qu’il s’agira d’une « dernière attaque » contre cette rébellion présente sur le sol congolais depuis 1995.

Patrick Maki