Candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018, l'opposant Martin Fayulu, autoproclamé "président légitime", a annoncé, le dimanche 17 mars, qu'il y aura "soulèvement populaire" en République démocratique du Congo (RDC) où Félix Tshisekedi a été investi président de la République.
"Je circule, j'ai été partout (...) pour faire comprendre à ce peuple-là que votre vote a été volé et préparez-vous. On se prépare parce qu'il y aura un soulèvement populaire", a déclaré Fayulu, invité du journal de la télévision française TV5.
"Tout le monde a pris acte (l'investiture de Félix Tshisekedi) avec beaucoup d'hésitations et je pense que tout le monde se sent aujourd'hui gêné", a-t-il ajouté réaffirmant sa lutte pour la "vérité des urnes".
"Les résultats ont été fabriqués et ne requièrent l'assentiment du peuple congolais", s'est répété Fayulu insistant que le peuple "se prépare" à un "soulèvement populaire".
"Si on continue dans ce sens-là, on n'aura autre chose que la paix recherchée", s'est-il résumé.
"Je suis le commandant du peuple, comme le peuple congolais l'a décidé", s'est-il encore autoproclamé, se moquant dans la foulée de "monsieur Tshisekedi et son parti qui réclament aujourd'hui la vérité des urnes" aux élections sénatoriales.
Christine Tshibuyi