Le président de la République, Félix Tshisekedi, a accordé la grâce à des centaines de prisonniers dont le défenseurs des droits de l'homme Firmin Yangambi et l'opposant Franck Diongo.
Après une journée de suspense, c'est le directeur de cabinet du président de la République, Vital Kamerhe, qui est apparu sur l'écran de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), pour annoncer la libération "dans quelques heures" de Firmin Yangambi, ex-candidat déclaré à la présidentielle de 2011, et Franck Diongo Shomba, président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP).
Si Yangambi avait été condamné en 2010 à mort par la Cour militaire de Kinshasa/Gombe pour "détention illégale d’armes de guerre et tentative d’organisation d’un mouvement insurrectionnel", Diongo avait été condamné en 2016 pour "séquestration de trois militaires de la Garde républicaine", à Kinshasa.
"10 ans dans la fosse aux lions, à mains nues. Rien qu'avec notre esprit. Dieu a opéré. Le peuple des petits a coopéré. La victoire est à Dieu. Gloire à Dieu. Paix et respects à mon peuple des gladiateurs. Nous devons sauver le Congo", a tweeté Firmin Yangambi depuis sa cellule de la prison centrale de Makala.
La présidence de la République a demandé "à toute personne ou famille concernée par l’arrestation d’un membre, depuis le 1er janvier 2015 jusqu'au 31 décembre 2018, de se signaler, il pourra être libéré", a indiqué le directeur de cabinet du président de la République.
Christine Tshibuyi