<span style="font-weight: 400;">Félix Tshisekedi a présenté ce mercredi 15 août le programme qu’il va soumettre aux congolais pendant la campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 23 décembre. Devant plusieurs invités à l’Hôtel Béatrice, il a d’abord indiqué qu’en 2018, le revenu moyen annuel d’un congolais (en USD) est de de 458 USD par an, c’est-à-dire que le citoyen congolais vit misérablement aujourd’hui avec seulement 1.25 USD par jour, alors que la contribution du PIB au budget annuel n’est que de 5 milliards USD.</span>
<span style="font-weight: 400;">Il projette de porter cet indice à 4.288 USD par an soit 11.75 USD par jour. Pour assurer le coût de ce programme, il compte mobiliser une enveloppe budgétaire de 86,71 milliards de USD soit 25% du PIB-N, qui sera répartie sur 10 ans.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Il nous faut bâtir un pays plus beau, une nation sans pauvreté. Lutter contre la pauvreté le plus vite possible, ce sera la grande cause nationale »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a-t-il dit.</span>
<span style="font-weight: 400;">Félix Tshisekedi veut mettre en place une charte d’Investissement, qui va activer, dit-il, un système fiscal incitatif, relatif aux nouvelles sociétés industrielles et au Grandes ainsi qu’aux Petites et Moyennes Industries.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Je veux une croissance économique forte, soutenue, de 25% par an en moyenne, qui sera créatrice d’emplois et protectrice de l’environnement alors que, dans le même temps, notre population va croître de 3% en moyenne par an », </span></i><span style="font-weight: 400;">a-t-il dit.</span>
<span style="font-weight: 400;">Il affirme qu’il va faire de l’assainissement du climat des affaire un atout majeur du développement socio-économique du pas. Il compte repenser les missions du Comité de Pilotage et de Réforme des Entreprises du Portefeuille (COPIREP) et lui confier la responsabilité d’établir l’état d’avancement du Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) et de faire des recommandations au gouvernement d’une part, et d’autre part, de faire le suivi du Comité de Pilotage des Indicateurs d’appréciation du Climat des Affaires édictés par le Doing Business de la Banque Mondiale.</span>