<b>La ville de Kinshasa s’est réveillée, ce lundi 21 mai 2018, avec une circulation routière très réduite en ce qui concerne le transport en commun. Une situation causée par certains chauffeurs des taxis qui ont déserté la route pour protester contre la révision à la baisse du prix du transport.</b>
Ces chauffeurs menaçaient, depuis la semaine dernière, de grever à partir de ce lundi, pour exiger le maintien à la hausse du prix de transport en commun tel que signé, le 24 avril dernier, par le gouverneur de la ville province de Kinshasa.
«<i>Les autorités nous mettent en conflit avec nos clients. Elles ont, elles-mêmes, jugé bon de revoir à la hausse le prix de transport en commun vu que le prix à la pompe a aussi augmenté. Mais elles reviennent encore sur leur décision de rabaisser le prix de la course à 500 FC</i>», déplore un greviste interrogé par ACTUALITE.CD.
L’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) n’a pas décrété officiellement la grève.
Dans des arrêts de bus, de nombreux usagers attendent désespérément le taxi pour pouvoir se déplacer car les taxis qui fonctionnent sont menacés, voire agressés par les grévistes.
<b>Cynthia Basele et Richard Mfumu/stagiaires UPN</b>