La Banque Commerciale du Congo (BCDC) a versé 7 millions USD à titre d’impôts en 2016. C’est ce qui ressort du rapport 2016 présenté le mercredi 04 octobre dernier par Yves Cuypers, Directeur général. Selon ce rapport, la Banque Commerciale du Congo a réalisé 18 millions USD comme résultat avant impôt et 11 millions USD après impôts.
Pour Yves Cuypers, c’est le résultat le plus élevé depuis les 15 dernières années. « <i>Lorsque le taux de change est flottant, cela donne des possibilités aux banques et autres institutions financières de faire plus de bénéfice. C’est difficile à expliquer, mais c’est pourtant la réalité. Et sur les 11 millions de dollars net, les opérations de change ont contribué à la hauteur de 5 millions. Ainsi, la BCDC a pleinement profité de cette volatilité des opérations de change</i> », a-t-il affirmé.
Toujours selon le numéro un de la BCDC, la marge d’intérêt s’est significativement améliorée au second semestre du fait de l’ouverture de nouvelles opérations de crédit auprès des opérateurs traditionnels aux profits des risques acceptables (mines et énergie en particulier), qui ont exprimé le besoin de financement. Et l’excédent de trésorerie s’est aussi accru avec une trésorerie supérieure à 200 millions USD à la fin juillet à 300 millions USD au second semestre.
Pour 2017 la BCDC se veut modeste, tenant compte des incertitudes économiques, financières et monétaires. La priorité, selon Yves Cuypers, sera accordée à la gestion des risques crédits opérationnels et de marché, ainsi qu’à leur couverture.
La BCDC a également présenté ses compte IFRS suivant les prescrits de la Banque Centrale du Congo.
Pour le sénateur Édouard Mokolo wa Mpombo, premier vice-président du sénat qui était également parmi les 300 invités, la présentation du bilan annuel est un exercice à encourager. Pour lui, il est important que les clients puissent avoir une idée sur le fonctionnement de leur banque.
« <i>Normalement toutes les banques</i> <i>et autres entreprises devraient s’acquitter de ce devoir. En tant que Sénateurs et comme nous avons aussi quelques membre de la chambre haute qui sont des clients de la BCDC, nous sommes intéressés de savoir à quel niveau se situe la santé de cette banque. C’est une initiative à encourager et cet exposé nous a permi de savoir que la banque est en bonne santé et cela nous donne des garantie </i>», a-t-il indiqué.
Notez que l’établissement d’un rapport annuel est obligatoire pour tout SA et est destiné à informer les actionnaires sur l’activité de la société au cours de l’exercice passé. Et pour la troisième année consécutive, la BCDC s’est acquittée de ce devoir et a également publié son rapport IFRS suivant les normes comptables internationales, conformément aux exigences de la Banque centrale.
<b>Willy Akonda Lomanga/ desk Eco</b>