Les activités socio-économiques sont restées paralysées ce lundi 1 mai 2017 à Mahagi, cité frontalière avec l’Ouganda dans la province de l‘Ituri (Nord-Est de la RDC). A la base, l’insécurité grandissante causant des cas d'assassinats et de pillages par des hommes armés non identifiés.
Selon la société civile de Mahagi, au moins cinq personnes ont été tuées en arme durant le mois d’avril dernier à Commune, chef-lieu du territoire de Mahagi. Dans un communiqué rendu public ce lundi 01 mai , la société civile locale annonce entre autres des journées villes mortes pour protester contre l’insécurité dans la région.
<em>«Les journées villes mortes sont décrétées sur toute l’étendue du territoire de Mahagi à partir du 2 mai 2017; aucun trafic des véhicules de l’étranger vers la RDC, de Bunia vers l’Ouganda ne peut avoir lieu puisque tous les postes frontaliers ne travaillent pas; Aucun marché n’est ouvrable dans la commune de Mahagi. Seuls les hôpitaux peuvent rester ouverts ; Nous exigeons le départ de tous les membres du comité de sécurité du territoire de Mahagi ; la FEC, les sous coordinations de la société civile des chefferies, le conseil de la jeunesse sont priés de veiller à l’exécution du présent communiqué</em> (...)», indique le communiqué de la société civile de Mahagi.
Pour mémoire, des hommes armés ont tués dans la soirée de dimanche 30 avril 2017 deux personnes dans la commune à Mahagi. En signe de protestation, quelques manifestants ont incendié les bureaux locaux de la police et de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR).
<strong>Patrick Maki</strong>