Ouverture de COP 22 : L’Afrique souhaite que ses priorités soit au centre des discussions

La 22ème rencontre sur les changements climatiques s'ouvre ce lundi 7 novembre 2016 à Marrakech. La France organisatrice de la dernière Cop passe le relais au Maroc, alors que l'accord de paris est entré en vigueur ce 04 novembre.

Les accords de Paris  avaient été approuvés par 195 pays et l'union européenne le 12 décembre 2015. Il fallait la signature de 55 pays correspondant à 58% des gaz à effet de serre pour que l'accord entre en vigueur. Aujourd'hui, 96 pays et l'union européenne l'ont signé, dont les plus pollueurs comme la Chine, les Etats Unis, l'Inde et le Canada. Parmi les grands acquis de la COP21, le maintien de la température globale en deçà de 2°C en réduisant les émissions de Co2 et de méthane, et la responsabilité différenciée des Etats.

C'est dans ce contexte que s'ouvre ce lundi la cop22, considérée comme la COP de l'action ET la Cop africaine. Pour le nouveau président, Salaheddine Mezouar, cette conférence est une « <em>opportunité pour porter la voix des pays les plus vulnérables face aux changements climatiques, en particulier celle des pays africains et des états insulaires ». </em><em>Parmi les grands enjeux de ces nouvelles négociations, il s'agit de définir les  mécanismes financiers -à travers notamment le fonds vert climat- pour permettre la mise en œuvre concrète des projets d'atténuation et d'adaptation aux effets du changement climatique.</em>

<em>Les délégations africaines</em> souhaitent que les réalités et les priorités du continent prédominent lors de cette rencontre ». Les 54 pays africains sont en effet les moins pollueurs de la planète, mais demeurent pourtant les plus impactés et les moins capables d'anticiper les effets climatiques.

Cependant pour atteindre cet objectif, il faudrait que « <em>les Africains s'unissent et aient une même voix », </em>selon certains observateurs.

Mouhamadou Touré depuis Marrakech (Studio Tamani) pour  ACTUALITE.CD
<blockquote class="blockquote-style-4 position-center text-center width-100" data-style="style-4" data-position="center" data-align="center" data-width="100">Pour rappel, la RDC s’était engagée à la Cop 21 à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 17% de 2012 à 2030, avec un coût de 21 milliards de dollars à supporter par la communauté internationale. Restez en contact permanent avec la Cop 22 sur ACTUALITE.CD en partenariat avec la Fondation Hirondelle.</blockquote>
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