Près d’un Congolais sur 3 épargne « uniquement à la maison » contre 17% de manière informelle à travers les tontines (likelemba), renseigne l’étude FINSCOPE sur l'inclusion financière en RDC réalisée par Finmark Trust en partenariat avec la Banque Centrale du Congo, l'UNCDF, le Ministère des Finances et les cabinets d'études Target SARL (RDC) et Africascope (Afrique du Sud). Cette étude ajoute que les congolais n’épargnent pas parce qu’ils sont pauvres.
Pour le contexte, la Banque centrale du Congo en partenariat avec le Fonds de promotion de la microfinance, a sensibilisé les jeunes à l’épargne. C’était ce lundi 31 octobre 2016 à Romeo Golf à Kinshasa à l’occasion de la journée Internationale de l’épargne.
<em>« Au niveau de l’industrie financière et de l’économie de manière générale constitue des ressources locales indispensables pour le développement des activités productives, à même d’améliorer la croissance économique, induisant le bien-être et la réduction de la pauvreté, qu’un taux d’épargne élevé favorise une croissance économique inclusive, à condition que cette épargne soit transformée en investissement productif »</em> a déclaré Mamie Kalonda, CEO de FINCA qui pèse aujourd’hui 270 000 clients épargnants.
Sur un plan plus large, la BCC se réjouit tout de même des chiffres officiels qui renseignent la solvabilité et la liquidité du système bancaire congolais se maintiennent à des niveaux qualifiés d’« adéquats de 12,5 % et 113,2 % contre des seuils réglementaires minima respectifs de 10 % et 100 % ». La BCC parle même d’un regain de confiance du public <em>« comme l’atteste l’évolution satisfaisante des dépôts collectés à fin septembre 2016 qui ont enregistré une hausse d’USD 38,5 millions comparativement à fin mars 2016, au moment où la crise a été observée à la BIAC. Le nombre de comptes bancaires a également augmenté de 39 % entre décembre 2015 et fin septembre 2016. Il y a donc plus de 858 mille nouveaux comptes ouverts en l’espace de 9 mois. »</em>
Franck Ngonga