Au sommet de Luanda sur notamment la crise politique en RDC, les chefs d’Etats participants ont appelé l’opposition congolaise à la patience et surtout ils ont entériné l’accord politique issu du Dialogue national. A Kinshasa, les opposants disent ne pas être étonnés. C’est notamment le cas de Jean-Marc Kabund, Secrétaire général de l’UDPS.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« C'est sans surprise que nous accueillons cette prise de position. C'était prévisible que les conclusions de ce sommet iraient dans ce sens. C’est aussi avec beaucoup d’inquiétudes, même des craintes quant à l'avenir de la sous-région parce que la RDC est le poumon même de l'Afrique centrale. Nous avons vraiment voulu que les chefs d'Etat présents à ce sommet puissent prendre la mesure du danger qui guette la RDC, mais malheureusement ils ont loupé l'occasion d'aider la RDC en favorisant les intérêts de Kabila. Tout ce que je peux dire aujourd'hui c'est que le peuple congolais a des aspirations, ses convictions sont basées sur la constitution. Il revient à ce peuple de se décider. On comprend mieux l'environnement politique dans la région des Grands Lac. Vu ce que ces chefs d'Etat représentent dans leurs pays respectifs, le contraire nous aurait étonné. Aujourd'hui nous sommes conscients que le peuple congolais doit se prendre en charge. Il doit comprendre que le destin du pays est entre ses propres mains, »</em> a dit Jean-Marc Kabund.</blockquote>
Le N°1 du parti d’Etienne Tshisekedi en appelle cependant à un autre Dialogue.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Le dialogue que nous exigeons aura bel et bien lieu parce que sans ce dialogue notre pays risque d'emprunter une ligne très dangereuse. Donc nous estimons que le congolais peut encore se retrouver autour d'une table, discuter froidement de l'après Kabila le 19 décembre. Aujourd'hui ce n’est pas la volonté d'un individu qui compte, mais c'est la volonté de tout un peuple. On n peut pas marcher sur tout un peuple. »</em></blockquote>