Les conducteurs de taxi bus et motos de Goma et environs observent un mouvement de grève depuis ce lundi 24 octobre 2016 en protestation contre la hausse de prix de carburant qui est passé de 1200 FC à 1600 FC à la pompe. Seuls quelques véhicules privés sont visibles cet avant-midi sur les artères de Goma. Les grévistes manifestent à Ndosho, Entrée président, carrefour TMK (axe Goma-Sake). Le transport en moto se négocie désormais entre 500 FC et 1000 FC au centre-ville. La société civile tire la sonnette d’alarme avant que les mouvements de protestation ne dégénèrent.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><em>« En ce qui nous concerne à la coordination de la société civile du Nord-Kivu, nous avons constaté que cela était déjà perceptible depuis le samedi vu que la population se sentait mal à l’aise qu’il y ait hausse de taux de change, de prix de carburant, des cartes prépayées. Tout ceci frustre. Nous demandons aux autorités provinciales de s’asseoir avec les opérateurs économiques pour trouver un terrain d’attente avant que les décideurs au niveau national trouvent une solution (…). Vous n’ignorez pas que nous sommes toujours dans une situation de guerre dans les territoires de Beni, Lubero, Rutshuru et si cette crise s’ajoute, la situation sera invivable au Nord-Kivu. Les services de sécurité risquent d’être débordés et pourtant la priorité est en ce moment la traque des groupes armés dont ADF qui déstabilisent notre province (…) »</em>, a dit le rapporteur général adjoint de la société civile du Nord-Kivu.</blockquote>
<a href="https://soundcloud.com/actualitecd/tension-a">Étienne Kambale est au micro d’ACTUALITE.CD</a>
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Patrick Maki