<p style="text-align: justify;">Le service de vente et d’achat en ligne a fait son entrée le 12 octobre dernier par<strong> Procredit bank Congo </strong> avec le service Equity E-commerce. Un service qui permettra aux entreprises d’accepter le paiement électronique [sécurisé] à travers leurs sites internet.</p>
<p style="text-align: justify;"> Mais alors, c'est quoi le<strong> commerce électronique ?</strong> <strong>Quelles en sont les contraintes ?</strong> Actualité.cd rencontré <strong>Al KITENGE</strong>, analyste économique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Concrètement, c'est quoi le E-commerce électronique ?</strong>
C’est le commerce électronique, un commerce où le magasin est tout simplement virtuel. Il correspond à des donneurs et fournisseurs de biens et services réels et à des acheteurs réels qui se rencontrent seulement autour d’internet. Cela pose deux problèmes.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quels sont ces problèmes ? </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le premier problème est celui de la confiance.Tous les pays du monde ont déjà réglé ce problème sauf la RDC. Simplement parce que nous n'anticipons pas les choses. Le deuxième problème c’est le mécanisme de paiement. Tous les pays du monde l’ont résolu. Ils ont mis en place de <strong>gateway</strong> de paiement électronique et ils ont des systèmes de sécurité pour que l’argent dépensé sur le portail électronique arrive en sécurité chez les destinataires. Ce n’est pas aussi réglementé chez nous. Mais il faut saluer l’initiative de Procrédit bank qui vient de mettre en place un gateway de paiement national alors que jusqu'ici, l'on se contentait de l’intégration sur master card et sur visa. Nous avons accumulé beaucoup de retard sur le commerce électronique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quel genre de défi pour Procredit bank ? </strong>
Procredit bank ne fera face à aucun défi. C’est plutôt les utilisateurs de la plateforme qui vont se retrouver face à deux difficultés. La première, c’est qu'il faut un minimum d’apprentissage. La deuxième c’est le portage de la marchandise. Dans tous les pays du monde c’est généralement la poste qui est le grand livreur. Après il faudra développer d’autres porteurs qui devront être certifiés. Il faut un minimum de réglementation pour assurer la sécurité des uns et des autres parce que les abus ne manquent pas.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pensez-vous que les congolais sont prêts à s’adapter au E-commerce ?</strong>
Les mentalités évoluent. Nous n’avons jamais eu un même téléphone les mêmes années. Je voudrai vous dire que le congolais avait un téléphone cellulaire avant l’Europe, c’est-à-dire que le congolais évolue vite. Quand je vois la manière dont ils absorbent les nouvelles technologies, je ne vois pas de raison pour qu’ils aient un comportement indifférent face au commerce en ligne. Il viendra très rapidement et selon mon point de vue ca dépendra aussi de la facilité que nous avons à accéder à internet.</p>
<p style="text-align: justify;"> Interview réalisé par <strong>Franck Ngonga</strong></p>