La plate forme Rassemblement politique a décrété une ville morte sur toute l'étendue du territoire national pour exiger l'organisation de la présidentielle en novembre prochain. Selon nos reporters sur terrain, le mot d'ordre semble être respecté. Les activités commerciales tournent au ralenti, les transports en commun se font rares, nombreux magasin et boutiques restent fermés. Au téléphone d'actualité.cd, l'analyste économique Al Kitenge estime que cette perturbation des activités commerciales est un nouveau coup dur pour l'économie de la ville.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"La perturbation des activités économiques est une perte pour la ville de kinshasa. Compte tenu de la situation économique actuelle du pays, le montée vertigineuse du taux d'échange, la baisse de prix de matières premières dont la vente constitue une de sources de revenus du pays, ce ralentissement des activités ne fait que nous enfoncer. Selon les statistiques, environ 10millions de dollars sont produits chaque jour à kinshasa à travers différentes activités. Avec cette "ville morte", c'est 10 millions de dollars de moins que l'on perd", explique Al Kitenge.</blockquote>
Depuis quelques jours l'on constate une hausse de biens sur le marché. La monnaie nationale subit une dépréciation par rapport au dollars. Cette situation rend la vie quotidienne des kinois difficile.