Dans la ville diamantifère de Mbuji-Mayi, en province du Kasaï-Oriental, le service national a pu stabiliser, au marché, le prix de maïs, dont la mesurette dite « meka », jadis négociée à plus de 10 000 FC, se vend désormais à 3 000 FC au grand bonheur de la population de ce coin du pays.
Cet exploit, dit un ouvrier du service rattaché à la présidence de la République, s’explique par le renforcement d’engins, qui facilite l’extension de culture (à Kaniama-Kasese) de cette céréale importante dans la chaîne d’alimentation des Congolais, mais bien surtout des Kasaïens.
A ce jour, la ville de Mbuji-Mayi, qui compte encore six entrepôts, arrive à dépasser le stock de plus de 10 mille tonnes de maïs, rendant ainsi l’offre supérieure à la demande, « c’est ce qui fait que les gens viennent acheter on dirait dans un magasin, une fois arrivés, une fois vous partez », ajoute un autre agent, qui révèle que le SN a dû casser le système des revendeurs pour rendre le service expéditif.
Les bénéficiaires n’ont pas caché leur satisfaction. Ils louent cet engagement car, dit une mère de famille, « nous mangeons maintenant à satiété ». Alors que la prochaine récolte est imminente, le stock de l’année dernière n’est pas encore épuisé dans les entrepôts de Mbuji-Mayi.