La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a procédé au lancement officiel des travaux de la Commission interministérielle permanente chargée de la rationalisation de la parafiscalité (COPIRAP). L’événement, organisé conjointement par la Vice-Primature, Ministère du Budget, et le Ministère des Finances, a réuni plusieurs membres du Gouvernement, des représentants d’institutions étatiques, ainsi que des acteurs de la société civile et du secteur privé.
Dans son allocution, le Ministre des Finances, SEM Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a rappelé les orientations du Président de la République, qui avait recommandé au Gouvernement, lors de la 42ᵉ réunion du Conseil des ministres du 2 mai 2025, de prendre des mesures urgentes pour assainir les finances publiques :
« Je ne saurais entamer mon allocution sans rendre hommage au Président de la République pour ses orientations éclairées appelant à une réforme urgente de la parafiscalité congolaise, qui ont conduit à la création de la COPIRAP. »
Revenant sur la problématique de la prolifération des taxes parafiscales, le Ministre a insisté sur la nécessité d’une réforme courageuse et concertée :
« Aujourd’hui, l’on dénombre plus de 240 organismes bénéficiaires et plus d’un millier d’actes parafiscaux. Cette multiplicité alourdit le climat des affaires et réduit la compétitivité de notre économie. La COPIRAP devra apporter des réponses claires et durables à cette situation. » a-t-il ajouté.
La COPIRAP aura pour mission de suivre, évaluer et réformer la parafiscalité congolaise, dont la prolifération des taxes et redevances pèse sur les entreprises et alourdit le climat des affaires. On dénombre aujourd’hui plus de 240 organismes bénéficiaires et plus d’un millier d’actes parafiscaux, ce qui rend le système fiscal complexe et peu lisible.
En dotant le pays de cet instrument de réforme, le Gouvernement entend renforcer la transparence, la redevabilité et la bonne gouvernance dans la gestion des ressources publiques. La COPIRAP travaillera à dresser l’inventaire des perceptions existantes, à en évaluer lapertinence et à proposer une rationalisation consensuelle. Elle s’inscrit dans le cadre des engagements pris par la RDC auprès de ses partenaires, dont le Fonds Monétaire International(FMI).
Avec ce lancement, le Gouvernement Suminwa II envoie un signal fort : la rationalisation de la parafiscalité devient un levier essentiel pour améliorer la compétitivité économique, simplifier l’environnement des affaires et optimiser les ressources au service du développement national.