Les dégâts matériels et humains importants observés dans certains coins de la ville province de Kinshasa au lendemain de la pluie diluvienne du 1er mai 2025 étaient abordés lors de la 42e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 2 mai 2025 à la Cité de l'Union Africaine.
Dans sa note d'information, le Ministre d'État, ministre des Infrastructures et Travaux Publics et Reconstruction Alexis Gisaro a rassuré que les services sous son autorité sont déjà en action pour apporter des solutions aux dégâts constatés dans le volet des infrastructures et travaux publics.
"Il s'agit entre autres des dégâts observés sans être exhaustif de la route Bypass à l'intersection de l'avenue Elengesa, de l'avenue Lalou au niveau de Delvaux avec l'érosion de Bolikango, de l'avenue Tourisme ainsi que de l'avenue de la libération Ex 24 novembre au niveau de Selembao. Toutes les équipes des services sous sa tutelle sont mobilisées pour intervenir et répondre à l'urgence de ces situations", rapporte le compte rendu de la réunion.
Six enfants d’une même famille ont perdu la vie jeudi 1er mai suite à l’effondrement d’un mur causé par de fortes pluies qui se sont abattues sur Kinshasa. Le drame s’est déroulé au quartier Hérady, dans la commune de Selembao. Les victimes âgées de moins de 18 ans étaient dans un hangar lorsqu’une partie du mur de la maison voisine a cédé à l’intensité des intempéries. Les précipitations étaient accompagnées de vent violent qui a affecté de nombreux coins de la capitale congolaise.
Des pluies diluviennes ont provoqué d’importants dégâts matériels, notamment dans le quartier Kindibula, situé dans la commune de Mont Ngafula. Plusieurs habitations ont été emportées par les eaux, laissant de nombreuses familles sans abri.
Les résidents, surpris par la montée soudaine des eaux, n’ont eu d’autre choix que de fuir dans l’urgence. Certaines maisons, construites en bordure de ravins ou sur des terrains instables, n’ont pas résisté à la pression de l’eau. « Nous avons tout perdu. Il ne nous reste plus rien », témoigne un habitant, encore sous le choc.
Clément MUAMBA