Le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik a été reçu mercredi 02 octobre 2024 par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Au menu des discussions, il était question d'examiner la possibilité d’accroître les activités du Service national (S.N.).
Jean Pierre Kasongo Kabwik a, au cours des échanges, informé la Cheffe du Gouvernement que le S.N. élabore un plan triennal de sa redynamisation, qui sera mis en place dans un bref délai. Ce plan triennal vise à améliorer les activités de cet organisme public spécialisé sur l'ensemble de la République.
"Le Service National a plusieurs centres mais qui sont de faibles ampleurs faute de moyens, c'est pourquoi je venais de vous dire tout à l'heure, nous sommes entrain selon les instructions que je venais de recevoir de la part de son Excellence Madame la première ministre, cheffe du gouvernement Judith Suminwa Tuluka nous allons élaborer un plan triennal pour trois ans. Qu'est ce qui doit être fait Un plan bien, les objectifs à atteindre, les moyens et nous allons développer d'autres centres qui vont être des centres de grand ampleur, vous verrez que l'engagement que le gouvernement, l'engagement que son Excellence Madame la première ministre a vont permettre à ce qu'on aille de l'avant" a dit devant la presse le numéro Un du Service National après échange avec la première ministre Judith Suminwa Tuluka.
Selon cet officier des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, ce nouveau plan triennal permettra au Service National de monter en puissance dans la production de ses activités sur l'ensemble du territoire national.
"Nous essayons de mettre tout en œuvre pour que celà soient exécutées dans le meilleur délai, je dirais, nous sommes entrain d'élaborer un plan de montée en puissance du Service National, un plan triennal de montée en puissance du Service National dans tous les domaines dans la production agricole, l'élevage, l'encadrement de la jeunesse, dans la reconstruction parceque vous savez que le Service National est un organe paramilitaire qui a comme mission de canaliser les efforts de tous les jeunes pour contribuer à la reconstruction et développement de la nation" a indiqué le Général Major numéro Un du Service National.
L'hôte de Judith Suminwa Tuluka estime que tout ce que le service national a déjà eu à réaliser depuis sa redynamisation par Félix-Antoine Tshisekedi est encore "minime".
"S'ils n'étaient pas contents, ils n'allaient pas demander d'accroître ou d'amplifier les activités que nous sommes en train de faire au niveau du Service National mais on est toujours pas satisfait parceque ce qu'on fait nous nous considérons que c'est très minime, la jeunesse congolaise, il y a beaucoup de jeunes qui ont besoin de cet encadrement, nous sommes encore à un échelle, nous voudrions vraiment monter nous serons très contents le jour où on encadre 100.000 jeunes par an par exemple préparés à la reconstruction de leur pays. Les besoins sont énormes, nous avons besoin de travailler encore plus", a-t-il martelé dans son intervention.
L'intérêt de Judith Suminwa Tuluka au travail réalisé par le Service National (SN) est conforme au programme du Gouvernement exécuté par la première ministre Judith Suminwa. Le programme du gouvernement (PAG 2024-2025) prévoit dans son pilier 1 de développer les secteurs de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage, en éliminant les poches d'insécurité alimentaire et nutritionnelle permanente ou transitoire à travers le territoire national.
Le Service national a plusieurs missions, entre autres la création des centres de production à travers le pays. Il est un organe paramilitaire d’éducation, d’encadrement et de mobilisation des actions civiques et patriotiques en vue de la reconstruction du pays.
À ce titre, il est chargé notamment d’organiser sur l’ensemble du territoire national, des centres d’encadrement de jeunes filles et garçons désoeuvrés, de jeunes finalistes d’enseignement secondaire ou universitaire ; en vue de leur inculquer une éducation civique et patriotique, de les initier aux travaux de production agricole, suivi d’une professionnalisation éventuelle, et de leur donner une formation paramilitaire et d’autodéfense.
Clément MUAMBA