RDC : l'UNFPA s'engage aux côtés du gouvernement Suminwa pour améliorer les conditions des femmes et des jeunes filles

Une poignée de main entre Mady Biaye, représentant résident de l'UNFPA et Judith Suminwa, Première ministre de la RDC
Une poignée de main entre Mady Biaye, représentant résident de l'UNFPA et Judith Suminwa, Première ministre de la RDC

Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) dit s’engager  à soutenir les initiatives du gouvernement congolais visant à améliorer les conditions de vie de la population, en particulier des femmes et des jeunes filles. 

Lors d’une audience accordée par la Première ministre Judith Suminwa au nouveau représentant résident de l’UNFPA en RDC, Mady Biaye, jeudi 26 septembre à Kinshasa,  les deux parties ont évoqué des pistes de collaboration pour relever les défis auxquels fait face le pays en cette matière.

Pendant ces échanges, les deux parties ont abordé les questions de santé reproductive, de violences basées sur le genre et de planification familiale.  

Le représentant de l’UNFPA a souligné l’importance de réduire les décès maternels évitables et de lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes, qu’elles soient physiques, sexuelles ou psychologiques. 

Il a également mis en avant la nécessité de répondre aux besoins non satisfaits en matière de planification familiale, en particulier chez les jeunes, et de promouvoir l'éducation sexuelle complète.

« La RDC est un pays dont la grande partie de la population est extrêmement jeune. Si on prend l’exemple des adolescentes, nous nous sommes dits qu’il faut réduire complètement la fécondité des adolescentes parce qu’une adolescente est encore enfant. Elle ne doit pas avoir d'enfants. Elle doit plutôt être à l’école, rester à l’école et voir comment elle peut s’insérer dans le contexte socio-économique du pays », a expliqué le représentant de l’UNFPA.

Parmi les autres sujets abordés, la question de la gestion menstruelle a été évoquée, étant donné qu’elle limite l’accès de certaines filles à l’école et provoque l’absentéisme. 

« Nous avons aussi parlé des besoins spécifiques, notamment la gestion menstruelle, parce que de fois, cela empêche les jeunes filles d’aller à l’école, même si on sait que l’enseignement est gratuit. Mais la question est de savoir comment elles vont gérer la menstruation, chaque mois, et trouver des mécanismes pour les aider », a indiqué Mady Biaye.

Cet engagement  de l’UNFPA s’inscrit dans le cadre de ses efforts conformément aux trois résultats transformateurs pour l’atteinte des Objectifs de développement durable, à savoir, mettre fin aux décès maternels évitables, mettre fin aux besoins non satisfaits de planification familiale, et enfin, mettre fin aux violences basées sur le genre et pratiques néfastes à l’égard de la femme et la fille.

Bruno Nsaka